Reportage photo sur le DAK’ART 2016 : le IN vu en OFF.
La 12ème édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar (Sénégal) se tient du 03 mai au 02 juin 2016. Le thème de la biennale est « le ré-enchantement ».
L’Afrique est terre de contraste, dit-on. En ce mois de mai, le monde de l’art contemporain se retrouve à Dakar, capitale populeuse de 3 millions d’habitants,...
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Reportage photo sur le DAK’ART 2016 : le IN vu en OFF.
La 12ème édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar (Sénégal) se tient du 03 mai au 02 juin 2016. Le thème de la biennale est « le ré-enchantement ».
L’Afrique est terre de contraste, dit-on. En ce mois de mai, le monde de l’art contemporain se retrouve à Dakar, capitale populeuse de 3 millions d’habitants, secouée par des émeutes à Ouakam et par la grève des étudiants de l’Université Cheikh-Anta-Diop, un des plus grand campus d’Afrique de l’Ouest, qui souffre d’un trop-plein endémique. Quelques lieux emblématiques du Plateau, le centre historique colonial, ouvrent leurs portes à l’élite dakaroise, aux professionnels de l’art, aux artistes internationaux et africains, sans oublier aux expatriés. Dakar, le Sénégal, l’Afrique, ont sans doute besoin de ré-enchantement. La Biennale est critiquée pour son organisation et sa mise en œuvre laborieuse mais elle est encensée pour son rôle de vitrine ouverte sur la création africaine.
L’ancien Palais de justice de Dakar (datant de l’époque coloniale), du Cap Manuel, fermé depuis 20 ans, abrite l’exposition internationale de la biennale. Il fut inauguré le 26 décembre 1958 par le Haut-commissaire général de la République en Afrique occidentale française, Pierre Messmer, quatre mois après l’octroi de l’indépendance par le général de Gaulle, le 26 août 1958.
L’Institut français est un des nombreux partenaires de l’événement. Il héberge à la galerie Le Manège l’exposition « La Maison Sentimentale » du Malgache Joël Andrianomearisoa.
Le grand prix Léopold Sédar Senghor est délivré à l’artiste égyptien Youssef Limoud.
Alexis Peskine, artiste français d’origine brésilienne, met en scène, dans son installation, les traditionnelles pirogues de pêcheurs dakarois pour aborder le thème des migrations économiques subsahariennes dirigées vers la France, eldorado toujours fantasmé.
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